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ATMO, la référence pour la qualité d’air

les ATMOs, parfois dans ta vie d’allergique tu vas en entendre parler voire même pire, des AASQA (ça se prononce ascoua 🤷​). Derrière ces acronymes barbares se cachent les associations qui sont LA référence pour la qualité d’air en France. On t’explique quelles sont leurs missions…

ATMO, une mission de service public pour la qualité d’air

Les AASQA sont des associations agréées pour la surveillance de la qualité d’air ! Leur création date des années 70. Ce sont des associations régionales indépendantes qui exercent leurs missions comme elles le souhaitent. Pour cela, chacune crée son propre projet associatif. Leur fonctionnement est bicéphale, avec des élus et des salariés. Les élus sont généralement des représentants des collectivités territoriales, d’organismes de l’Etat ou du monde de l’industrie. Ce sont eux qui fixent les grandes orientations. Les salariés se chargent de la mise en œuvre et, évidemment, doivent conseiller les élus.

Les différentes AASQA sont regroupées au sein de la fédération nationale ATMO France – d’où le raccourci entre ATMO et AASQA. ATMO France favorise les échanges de connaissances entre les différentes associations régionales. Elle veille aussi à une certaine cohérence dans les orientations des différentes associations.

Les ATMOs sont mandatées par l’Etat pour surveiller la qualité de l’air. Elles travaillent particulièrement autour de 4 missions. On t’explique tout un peu plus bas.

ATMO : Surveiller et prévoir la qualité d’air

Le cœur de métier des ATMOs est de surveiller et de prévoir la qualité d’air. Elles le font grâce aux outils à leut disposition et à ceux qu’elles développent. Elles utilisent la mesure, notamment celles des stations normatives de mesure de la pollution. Mais comme la mesure coûte super cher, elles utilisent aussi des modèles de prévision. Ceux qui concernent la pollution sont globalement très bons. Ils intègrent la plupart du temps d’autres informations, comme par exemple les informations des cadastres de sources d’émission. Ces cadastres enregistrent les émissions de pollution des industries qui en produisent beaucoup.

ATMO suit particulièrement la pollution de l’air extérieur, mais elle intervient aussi sur les pollens, la pollution intérieure ou le suivi des odeurs. Bref, tous les champs de la qualité d’air font partie des missions des ATMOs !

Informer et sensibiliser les personnes touchées par la qualité d’air

Tout comme nous, tu penses probablement qu’une information qui existe mais qui n’est pas diffusée, est une information perdue. Dans les missions des ATMOs figure la diffusion de l’information et la sensibilisation des usagers.

Ce sont donc les ATMOs qui diffusent les alertes que tu reçois parfois concernant la qualité d’air. Au quotidien, tu peux trouver toutes les informations sur leur site internet par exemple.

Et les ATMOs interviennent aussi auprès des collectivités locales – les mairies par exemple – pour sensibiliser la population aux risques liés à la pollution. Elles mènent des actions pédagogiques, comme par exemple ATMO AuRA (Auvergne-Rhône-Alpes) qui propose aux personnes d’emprunter des capteurs de pollution de leur captothèque. Ceci permet à chacun de pouvoir évaluer son exposition à la pollution, et de constater que cette exposition varie fortement selon les jours et les lieux !

Accompagner la lutte pour améliorer la qualité d’air

C’est bien de mesurer et de constater si l’air est bon ou pas, mais c’est encore mieux d’agir pour améliorer la qualité d’air ! Pourquoi ? Parce qu’on ne te l’apprend pas, la pollution a des effets néfastes sur la santé et sur le changement climatique. Et les deux ont un fort impact sur l’aggravation des allergies aux pollens.

Pour agir, les ATMOs ont un rôle d’accompagnement des décideurs. Elles conseillent les collectivités, les industries et l’Etat sur la mise en œuvre de plans d’actions pour améliorer la qualité d’air.

Améliorer les connaissances et contribuer à l’innovation

Ce n’est pas le volet le plus connu de leur travail, mais nous pouvons te confirmer que c’est important !

Par exemple, c’est grâce à un partenariat avec les ATMOs que nous avons accès aux données nécessaires à la validation de notre capteur de pollens. Et c’est souvent dans le cadre de collaborations entre les villes, les ATMOs et notre entreprise que nous déployons les capteurs de la solution LivePollen !