L’allergie est aujourd’hui qualifiée « d’épidémie silencieuse » par les médecins allergologues et par les associations de patients allergiques. Plusieurs organismes professionnels et associatifs ont publié en avril un livre blanc nommé ainsi. Ce terme est particulièrement bien choisi pour expliquer le nombre d’allergiques aux pollens augmente.
30% de la population au moins (et jusqu’à 40% selon les études) est aujourd’hui touchée par une allergie respiratoire. Dans les années 1970, seuls 3 à 7% de nos ainés étaient allergiques. D’après une les travaux d’une chercheuse du CNRS la proportion de personnes souffrant d’une allergie d’ici à 2050 passera à 50%.
Quand on sort d’une période de COVID, l’épidémie peut paraître se répandre doucement. Mais c’est objectivement une croissance exponentielle du nombre d’allergiques à laquelle notre système de santé publique est confronté !
Comment expliquer cette explosion du nombre d’allergiques ? Qu’est-ce qui provoque une sensibilité accrue de la population à cette pathologie alors que la population n’a jamais été aussi urbaine ? Les réponses sont à chercher principalement dans l’évolution de notre environnement de vie.
Le réchauffement climatique est il l’un des facteurs clé de l’augmentation des allergies aux pollens.
Clairement OUI ! Le réchauffement climatique à complétement chamboulé la saisonnalité des floraisons. Beaucoup plus erratiques qu’il y à trente ans, anticiper les périodes d’émission des pollens est devenu un vrai défi au quotidien ! Les calendriers polliniques sont désormais clairement insuffisants. L’apparition de nouvelle technologie d’information en temps réel sont devenue la clé d’une meilleure prévention des allergies aux pollens. C’est pour cette raison que nous avons décidé en 2018 de créer Lify Air. Lify air à développé des capteurs de pollens automatisés et a créé l’application pollen « Live Pollen » qui mets à disposition s des allergiques les données polliniques en temps réel !
Autre facteur que nous constatons également : La migration de certaines espèces de plantes. Elle fait apparaître des espèces sur des territoires qui en étaient jusqu’alors préservés. Ainsi, par exemple l’ambroisie remonte vers le nord. Le pollen émis par cette espèce de plante invasive est particulièrement allergisant. Ce risque sanitaire particulier lui vaut d’ailleurs un traitement particulier en matière de surveillance. Une association est chargées de suivre son évolution France (Association Fredon) .
Le second facteur constaté est lié essentiellement à l’activité humaine. Il s’agit de l’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone dans l’air ! Le CO2 « stimule » la photosynthèse. Ceci provoque une augmentation de la quantité des pollens dispersés dans l’air, voire des floraisons multiples en lien avec les températures de certaines variétés comme les graminées par exemple.
La pollution est un deuxième paramètre important de l’intensification des réactions allergiques aux pollens.
A cause de la pollution, deux paramètres se cumulent :
L’irritation des muqueuses (gorge, nez, yeux) déjà présentes en raison de la pollution augmente la sensibilité aux pollens favorisant l’apparition des symptômes.
La pollution et notamment Certains gaz tels que les oxydes d’azote (No2) ou de souffre (So3), rendent perméable la membrane des pollens qui emprisonne les protéines allergènes. Ces protéines, directement relâchées dans l’atmosphère , pénètrent en profondeur dans le système respiratoire de l’allergique car elles sont de très petite taille (inférieures à 2 μm contre 20 μm en moyenne pour les pollens). En résumé, elles sont sont directement inhalées et se retrouvent directement dans le système respiratoire…
Des études ont également démontré que les protéines de pollens peuvent s’agglomérer sur les particules fines de pollution (PM 10, 2,5, 1…) et être transportées par celles-ci. C’est un processus extrêmement insidieux, mais malheureusement pour nous les allergiques, tout aussi efficaces pour nous faire souffrir !
Nous pouvons ajouter à ce coktail l’atopie, c’est-à-dire le fait qu’il existe un caractère héréditaire à l’allergie. Un enfant a seulement 10% de probabilité d’être allergique alors que ses deux parents ne le sont pas. Son risque grimpe à 30 à 50% avec un seul parent allergique. Et il explose jusqu’à 50 à 80% si les deux parents sont allergiques…
Alors on ne vas pas pour autant faire un procès à tes parents. Prend tes précautions pour limiter autant que possible ton exposition aux pollens et minimiser tes symptômes et utilise un bonne application d’information pollinique comme Live pollen !
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très bonne application excellente
qui donne les marches à suivre ,
pour essayer de comprendre d'où viennent ses allergies qui en nui constamment la respiration qui deviennent de plus en plus gênante merci à vous l'équipe
Et surtout merci à vous pour vos mots qui nous vont droit au ❤️ !! Nous sommes heureux que l'application LivePollen puisse vous aider :)